Les mots peuvent modifier nos émotions, nos perceptions mais également notre physiologie.
Par exemple, des mots comme « drame » ou « triomphe » ont une charge émotionnelle importante. Ils activent des régions spécifiques du cerveau associées aux émotions et à la mémoire rendant le message plus marquant, plus impactant.
Lorsque des mots chargés émotionnellement sont entendus, trois zones cérébrales réagissent.
- 1- le système limbique : le « spécialiste » des émotions réagit aux mots à travers l’amygdale qui évalue la charge émotionnelle et l’hippocampe qui aide à encoder les émotions en souvenirs.
- 2- le cortex préfrontal : modère les comportements et les émotions en fonction du contexte
- 3- le cortex cingulaire antérieur : impliqué dans l’attention et la résolution des conflits. Cette zone va ajuster l’attention et augmente la sensibilité émotionnelle en fonction des mots que la personne a entendus.
Il est donc important, dans des phases d’apprentissage, de tenir compte de sa singularité et de celle de l’apprenant mais également d’être vigilant dans les mots employés qui peuvent influencer positivement, motiver, encourager, inciter à l’action mais qui peuvent aussi briser, décourager, inhiber.